Vendée globe
vibre pour le Vendée Globe
La 10ème édition du Vendée Globe a pris son départ le 10 novembre dernier. Cette course à la voile réputée pour être l’une des plus exigeantes met au défi des skippers de toutes nationalités qui s’élancent seuls, sans escale et sans assistance, pour un tour du monde en mer.
À l’occasion de cette édition anniversaire, Brioches Fonteneau est fournisseur officiel de l’événement. Nous sommes également fiers de soutenir le skipper Manuel Cousin, qui a pris le large à bord de son IMOCA Coup de Pouce.
À travers cette page, nous vous invitons à suivre les grandes étapes de l’aventure de Manuel !
Soleil en terrasse à bord de Coup De Pouce
Ce matin, à bord de Coup de Pouce, Manuel Cousin a pu profiter d’un rare moment de calme. Sous un soleil éclatant, le skipper a savouré son petit-déjeuner en observant quelques albatros qui planaient derrière le bateau, comme s’ils accompagnaient sa route.
Les conditions sont musclées mais propices à une belle progression : un vent établi entre 25 et 30 nœuds, des rafales atteignant 40 nœuds, et une houle de 3,50 à 4 mètres. Coup de Pouce glisse parfaitement sur l’eau dans ce décor typique des mers australes.
La nuit dernière, Manuel a réussi à enchaîner quelques siestes, un luxe indispensable pour récupérer et maintenir son énergie. Dans une navigation aussi exigeante, chaque instant de repos compte pour garder un mental et une concentration à toute épreuve.
La course s’intensifie
Le Vendée Globe 2024 continue de montrer toute sa dureté implacable. Sur les 40 skippers ayant pris le départ, 4 ont déjà été contraints d’abandonner, victimes de casses, de blessures ou d’avaries techniques.
– Maxime Sorel : Dès le 4e jour, le Français a vu ses espoirs s’envoler. Une blessure à la cheville, survenue en réparant un problème de hook, a compromis sa course. Après une escale à Madère pour tenter de régler les soucis techniques de son IMOCA, il a pris la difficile décision de ne pas repartir.
– Louis Burton (Bureau Vallée) : A l’approche de l’océan Indien, une avarie majeure sur son bateau l’a contraint à abandonner. Un coup dur pour ce skipper chevronné, habitué aux performances solides.
– Szabolcs Weöres : Le skipper hongrois a abandonné après la casse d’un hauban, un élément essentiel pour stabiliser son mât. Poursuivre dans ces conditions aurait été trop risqué pour l’homme et le bateau.
– Pip Hare : Au sud de l’Australie, la Britannique a été victime d’un démâtage. Cet incident irréparable l’a forcée à mettre fin à son aventure, une terrible désillusion pour elle après tant de préparation.
Ces abandons rappellent que le Vendée Globe ne pardonne rien. Les IMOCA, malgré leur optimisation pour la vitesse et la performance, restent vulnérables face à la violence des océans. Entre vagues colossales, vents déchaînés et avaries imprévisibles, chaque skipper navigue à la limite de ses capacités et de celles de son bateau.
Objectif cap Leeuwin pour Noël
Malgré ces épreuves, Manuel Cousin poursuit sa route avec détermination. Selon ses routages, il devrait atteindre le cap Leeuwin aux alentours de Noël ! Ce cap australien, situé à l’extrême sud-ouest du continent, est un point clé dans cette course autour du monde. Il marque non seulement une avancée géographique significative, mais aussi un cap psychologique important.
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Manuel poursuit son odyssée dans l’océan Indien. Actuellement positionné sous Madagascar, il avance vers le Cap Leeuwin, tout en affrontant les défis propres à cette partie du globe.
Ces derniers jours, il a dû effectuer plusieurs manœuvres pour éviter les nombreux bateaux de pêche présents dans la zone. Les filets de pêche dérivants ont ralenti notre skipper, la quille de son IMOCA ayant été brièvement encombrée par certains d’entre eux.
Par ailleurs, de fortes dépressions étaient annoncées dans sa trajectoire. Manuel à analyser minutieusement les systèmes météorologiques pour choisir la route la plus sûre et la plus rapide. Comme il aime à le rappeler : « Il faut savoir placer le curseur entre prudence et efficacité, trouver le juste milieu. »
Cette situation illustre parfaitement l’importance d’un bateau performant, mais aussi du rôle clé de la stratégie. Dans une course comme le Vendée Globe, savoir anticiper et s’adapter aux conditions météo est tout aussi crucial que la vitesse du bateau. Un véritable jeu d’équilibre où chaque décision compte !
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Et de 1 !
Après un mois de navigation intense, Manuel a franchi ce dimanche 8 décembre le mythique Cap de Bonne-Espérance, premier des trois grands caps du Vendée Globe. Une étape symbolique qui marque son entrée officielle dans les redoutables mers du Sud.
Autre moment fort de cette journée : Manuel a croisé son premier albatros de la course ! Dans l’univers maritime, cet oiseau majestueux symbolise la liberté, la puissance et la persévérance, un véritable emblème pour les navigateurs.
Désormais, un nouveau défi attend Manuel : atteindre le Cap Leeuwin, situé sur la côte sud de l’Australie. Pour y parvenir, il lui faudra faire preuve de prudence et de sang-froid face aux conditions extrêmes des mers du sud.
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Manuel a débuté ce dernier mois de l’année de manière un peu brutale. Ce dimanche 1er décembre, à 19h55, heure française, une mésaventure est venue perturber son odyssée, menaçant de compromettre le reste de son périple. Son IMOCA, Coup de Pouce, a subi un choc avec un OANI (Objet ou Animal Non Identifié) alors qu’il avançait à une vitesse de 15 nœuds sous grand gennaker*.
Un choc impressionnant mais maîtrisé
Manuel se trouvait à l’intérieur du bateau lorsque l’impact l’a projeté dans le carré. Fort heureusement, il s’en sort avec seulement quelques contusions et son bateau n’a pas subi de dégâts importants. « Après avoir informé la direction de course, j’ai réalisé un premier examen. Je n’ai repéré aucune voie d’eau », rassure-t-il.
La prudence a néanmoins été de mise. La nuit tombant rapidement, Manuel a choisi de réduire sa vitesse et d’attendre le lever du jour pour procéder à une inspection plus approfondie de la coque. Au lever du soleil, bonne nouvelle : aucune anomalie détectée. Notre skipper a pu reprendre sa course en toute sérénité, bien que restant attentif au moindre signe d’alerte.
Direction le Cap de Bonne-Espérance : une étape sous haute tension
Manuel, tout comme ses concurrents, se dirige désormais vers le Cap de Bonne-Espérance, une étape mythique du Vendée Globe. Le passage du cap s’annonce périlleux car les prévisions météo annoncent des vents soutenus de 30 noeuds (56 km/h), avec des rafales pouvant atteindre 50 noeuds (93 km/h). À cela s’ajoutent des vagues de 7 mètres, dues à l’interaction de courants opposés et à la remontée des fonds marins. Dans ces conditions, chaque manoeuvre sera cruciale. Les skippers devront franchir cette étape aussi rapidement que possible tout en préservant la sécurité de leur bateau. Le moindre faux pas peut être fatal, et la prudence sera de mise pour éviter le moindre risque.
* Le grand gennaker est une grande voile avant, en forme de triangle, qui aide le bateau à aller plus vite quand le vent souffle de côté ou de derrière.
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Aujourd’hui, Manuel entame son 16ème jour de course. Après avoir franchi le Pot-au-Noir et le passage de l’équateur, il se dirige désormais vers le Cap de Bonne-Espérance, un nouveau défi en mer.
Passage réussi de la zone capricieuse du Pot-au-Noir
Le Pot-au-Noir, une zone située entre les alizés de l’hémisphère Nord et de l’hémisphère Sud, est toujours un moment redouté par les marins. Il se caractérise par des conditions météorologiques extrêmement instables avec des orages violents, des pluies torrentielles et des vents instables rendant les prévisions de navigation particulièrement complexes.
Avant de rentrer dans cette zone délicate, Manuel a pris le temps de recharger ses batteries avec un petit déjeuner copieux et gourmand composé de l’une de nos brioches. Un véritable coup de boost ! Malgré la difficulté de ces conditions, Manuel a su faire face avec détermination et continuer sa progression dans la course.
Un rituel arrosé pour célébrer le passage de l’équateur
Après le Pot-au-Noir, Manuel a franchi une étape importante : le passage de l’équateur. Un moment symbolique pour les marins, marquant la transition vers l’hémisphère sud. Traditionnellement, ce passage est célébré par un rituel destiné à invoquer la protection de Neptune, le dieu de la mer. Manuel a respecté cette tradition en offrant une goutte de son précieux brevage à Neptune pour sa protection, une autre pour son bateau, et une dernière pour lui-même, le marin. Une belle manière d’immortaliser ce point crucial et de se donner du courage pour la suite.
Direction le Cap de Bonne Espérance
Maintenant que l’équateur est derrière lui, Manuel se dirige vers le premier des trois caps mythiques : Le Cap de Bonne Espérance. Un passage légendaire qui marque le début des mers du Sud, réputées pour être parmi les plus hostiles du globe.
Pour les skippers du Vendée Globe, il représente un tournant majeur dans le parcours, les amenant vers des eaux parfois imprévisibles et dangereuses.
Ce cap, qui attend Manuel marquera une nouvelle étape dans son aventure, mais pour l’heure, il profite d’une navigation calme et sans encombre au large des côtes brésiliennes !
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Au dixième jour de son aventure, Manuel a enfin lancé la bouée météo qui lui avait été confiée au départ du Vendée Globe. Grâce au partenariat entre l’UNESCO, le Vendée Globe et la classe IMOCA, cette bouée va enrichir les connaissances scientifiques en matière de météorologie et d’océanographie. Elle collectera de précieuses données, jouant ainsi un rôle clé dans les recherches. Pour Manuel, c’est sa manière de contribuer à l’avancement de la science.
Ce geste n’est pas une première pour lui. Lors de son précédent Vendée Globe, en 2020, il avait déjà déployé une bouée similaire. Depuis, celle-ci a parcouru des milliers de kilomètres au gré des courants océaniques et continue, quatre ans plus tard, à émettre des données essentielles pour la recherche scientifique.
Manuel n’est pas seul dans cet effort collectif : 25 skippers, au total, ont embarqué du matériel scientifique à bord de leurs bateaux, participant ainsi activement aux avancées dans le domaine des sciences océaniques.
Côté course : cap sur le pot au noir
Sur le plan sportif, Manuel maintient sa 35ᵉ position et se dirige vers la célèbre zone du pot au noir. Ce passage, redouté par tous les marins, est connu pour ses conditions météorologiques instables et son manque de vent, ce qui pourrait ralentir la flotte entière pendant quelques jours.
Ainsi, entre défis scientifiques et enjeux de course, Manu continue de naviguer avec détermination, contribuant à une aventure qui dépasse largement les frontières du sport.
Rendez-vous le 26 novembre pour de nouvelles actualités !
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Moral au beau fixe pour notre skipper
Cela fait déjà une semaine que Manuel, a pris le départ du Vendée Globe 2024. Pour l’instant, tout se passe pour le mieux à bord de son IMOCA Coup de pouce.
Après un début de course intense, la fin de semaine a été marquée par des conditions idéales : du soleil, une chaleur agréable et une mer plate. Cette météo plutôt clémente a permis à Manuel de se reposer un peu et de profiter de cette parenthèse en mer.
Il se dirige désormais vers le Cap Vert !
Les collaborateurs de Brioches Fonteneau aux côtés de Manuel sur Virtual Regatta
Quelques collaborateurs ont aussi pris le départ du Vendée Globe… virtuellement !
En effet, sur la plateforme Virtual Regatta, un jeu de simulation de voile, tout le monde peut s’immerger dans la course et tenter de se rapprocher du skipper.
Ainsi, ils naviguent en mer aux côtés de Manuel, partageant cette expérience unique, même à distance.
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Dimanche 10 novembre, à 13h02, Manuel COUSIN a franchi la ligne de départ des Sables d’Olonne entamant ainsi son 2ème tour du monde en solitaire. Retour sur un moment riche en émotions.
Une matinée de départ inoubliable pour Manuel !
L’émotion était au rendez-vous pour notre skipper au moment de dire au revoir à ses proches, son équipe et ses partenaires venus nombreux le saluer sur le ponton des Sables d’Olonne.
Pour débuter cette épopée, les 40 skippers de la course ont effectué la mythique remontée du chenal sous les ovations de milliers de spectateurs ! Un moment inoubliable et très attendu par Manuel, qu’il n’avait pas pu vivre en 2020 avec la crise sanitaire.
Notre skipper a pu faire le plein de bonnes énergies et de positif avant le départ. Rappelons que le Vendée Globe c’est une distance à parcourir (théorique) de 24 300 milles (soit 45 000 kilomètres) et un périple planétaire qui fait évoluer nos skippers de l’Atlantique à l’océan Indien en passant par le Pacifique. Un programme haut en périple avec des conditions météorologiques parfois complexes et le passage de 3 grands caps (Horn, de Bonne Espérance, Leeuwin). Cette course en solitaire, sans escale ni assistance reste un défi hors norme pour nos marins. Le record du Vendée Globe est aujourd’hui détenu par Armel Le Cléac’h (2016-2017) : 74 jours 3h 35min 46sec.
Des nouvelles à bord en ce 4ème jour de course :
Après un départ intense en émotions donné sous un vent très léger, Manuel a pu débuter sa course direction le passage du Cap Finisterre. Une première zone sportive qui n’est pas de tout repos pour notre skipper avec des conditions difficiles et du vent autour de 35 nœuds. Il entame actuellement sa descente de l’Atlantique et passe au large de Madère.
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